mardi 12 février 2008

D'après un article du comité des constructeurs Francais d'automobiles.

Nous n'arrêtons pas le progrès, la voiture sans pilote a été mise au point et testée dans des conditions réelles.
Cela laisse présager des applications urbaines à moyen terme.
Cette voiture a été concue pour éviter toutes sortes d'obstacles, respecter le code de la route et parcourir un itinéraire donné.
Ce type de véhicule pourrait etre commercialisé d'ici une dizaine d'années, les avantages sont nombreux, permettre au(x) passager de se reposer ou travailler, éviter les étourderies du conducteur, chercher une place de parking, réduire le traffic notamment dans les zones embouteillée, par le biai du co-voiturage.
L’INRIA a proposé, en partenariat avec d’autres centres de recherche et avec des industriels, un grand programme de recherche sur les véhicules urbains automatiques à la Commission européenne.

Michel Parent, directeur du programme de recherche de l’INRIA a par ailleurs expliqué que les objectifs de ces projets en matière de mobilité urbaine étaient de « fournir des moyens de transport pratiques à chaque habitant des villes tout en minimisant l’effet négatif comme le bruit, la pollution, les accidents et l’occupation des surfaces due aux routes et aux parkings de 50 % ». Il a ajouté qu’il était « envisageable de restaurer le domaine public au profit des piétons et de l’animation sociale, tout en assurant la mobilité urbaine », et que « l’enthousiasme des premiers usagers (toutes classes d’âge confondues) » semblait indiquer « une acceptation sociale aisée ».

Comment vont réagir les équipementiers automobiles, face à cette avancée technologique?

vendredi 23 novembre 2007

extrait du Figaro 10/07

Le grand troc emploi contre temps de travail
ELSA BEMBARON25/10/2007 Mise à jour : 15:14
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IL FAUT travailler plus, non pas pour gagner plus, mais pour rester compétitif. Et survivre. De plus en plus de directions d'usines françaises tiennent ce discours, mettant en avant qui les écarts de production entre les pays de l'Est, la Chine et la France, qui des écarts de productivité.C'est ce dernier argument qu'avait avancé la direction de l'usine Goodyear-Dunlop à Amiens, en expliquant que le taux de productivité de ce site était inférieur de 25 % au taux allemand. Pour le combler, la direction avait prévu un investissement de 52 millions d'euros et une réorganisation du travail que les salariés ont rejetés à 64 % le week-end dernier.Dans le nouveau schéma, environ un millier de personnes sur les 2 700 salariés de l'usine allaient travailler 35 heures par semaine au lieu de 28 heures et les autres travailler 22 week-ends par an, contre aucun actuellement, pour 60 euros de plus par mois. Ces changements se traduisaient par le passage de cinq à quatre équipes et auraient dû s'accompagner de la suppression de 450 emplois par le jeu de départs naturels, en trois ans. En échange, l'avenir du site semblait préservé.Le refus des salariés de Goodyear-Dunlop à Amiens illustre le décalage entre la volonté du gouvernement d'assouplir les règles liées au calcul du temps de travail et la réalité du terrain. Néanmoins, de nouvelles évolutions législatives devraient permettre aux entreprises qui le souhaitent d'augmenter le temps de travail. En premier lieu, l'amendement déposé par Pierre Méhaignerie dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) vise à autoriser le paiement des repos compensateurs, sans que la signature d'un nouvel accord d'entreprise soit nécessaire, mais à condition que les deux parties (direction et syndicats) soient d'accord. Et sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy, les entreprises pourraient bénéficier d'un nouvel assouplissement de la loi sur les 35 heures, en 2008. Elles pourraient alors déroger aux accords de branche sur la mise en oeuvre des 35 heures, même s'ils ont été signés avant 2004. Actuellement, seuls les accords postérieurs à la première loi Fillon de 2004 sont renégociables. Pour le moment, les sociétés qui cherchent à faire machine arrière sur les 35 heures de façon pérenne, c'est-à-dire sans recourir aux heures supplémentaires, se livrent à des exercices pour le moins compliqués. Goodyear n'est que le troisième exemple d'une tendance qui touche le secteur des équipementiers automobiles. Confrontés aux exigences drastiques en matière de coûts des constructeurs automobiles et à une concurrence exacerbée des pays de l'Est, les équipementiers ont de plus en plus de mal à maintenir leur activité à l'Ouest, en Allemagne comme en France. Parmi les pistes privilégiées figure une augmentation du temps de travail sans contrepartie salariale, mais avec la garantie d'une pérennisation des emplois.Goodyear dans l'impasseL'équipementier automobile Bosch avait été le premier à défrayer la chronique en 2004 avec un retour à 36 heures hebdomadaires au lieu de 35 heures dans son usine de Vénissieux. L'accord prévoyait notamment la suppression de 6 jours de RTT sur 22, une réduction de la majoration des heures de nuit de 25 % à 20 %. En contrepartie, la direction française de Bosch avait obtenu de l'Allemagne que soit attribué à l'usine de Vénissieux un investissement de 12 millions d'euros initialement promis à une usine tchèque. L'« échange » augmentation du temps de travail contre la réalisation d'un investissement s'est généralisé. Continental vient d'opter pour les heures supplémentaires.De son côté, la CGT Dunlop-Goodyear, qui a appelé à voter non appelle à la tenue de négociations, mais sur d'autres bases. « Il n'existe plus d'alternative pour atteindre nos objectifs de productivité », explique un porte-parole du groupe. Depuis les déclarations de la direction de lundi dernier, la situation semble sans issue. Les esprits chagrins pourront conclure que les salariés d'Amiens auraient pu travailler plus sans augmentation de salaire. Alors qu'ils risquent désormais de voir leur usine fermée.

mardi 16 octobre 2007

agression économique source 20minutes.fr

D'après cet article, entre janvier 2006 et aout 2007
1727 entreprises auraient été sujettes à des agressions économiques, leur causant un préjudice.
Le marché de l'automobile à été touché à hauteur de 7% sur la totalité de ces agressions.

encore les chinois...

extrait de la tribune.fr


Fiat et Daimler portent plainte contre des constructeurs chinois pour plagiat
Comme BMW, les constructeurs automobiles Fiat et Daimler ont déposé des plaintes pour plagiat contre des constructeurs chinois devant des tribunaux européens et chinois, affirme le magazine Automotive News Europe (ANE) à paraître ce lundi. Les premières audiences en Chine devraient intervenir en décembre.
La pression monte entre les constructeurs européens et leurs homologues chinois. Après BMW, les constructeurs automobiles Fiat et Daimler ont également déposé des plaintes pour plagiat contre des constructeurs chinois devant des tribunaux européens et chinois, affirme le magazine Automotive News Europe (ANE) à paraître ce lundi.
L'Allemand Daimler "a entamé selon le magazine des démarches judiciaires pour faire bloquer la vente de la Noble". L'importateur italien de la Noble, Martin Motors, compte de ce fait lancer la petite citadine sur la plupart des marchés d'Europe sauf l'Allemagne, sous le nom de "Bubble". La Noble rappelle fortement la Smart Fortwo de Daimler. Son constructeur chinois, le groupe Shuanghuan, avait renoncé à la montrer en septembre au salon automobile de Francfort, alors que Daimler agitait la menace d'une plainte.
L'Italien Fiat a lui déposé des plaintes en Italie et en Chine pour empêcher la vente en Europe de la Peri du groupe Great Wall Motor, qui ressemble à s'y méprendre à sa Panda, rapporte le magazine. "Nous attendons les premières audiences en Chine en décembre, et à Turin pour l'Europe vers la fin janvier", a déclaré au journal Monica Norgi, conseiller juridique de Fiat Group Automobiles. Dans l'attente d'un jugement, l'importateur italien de Great Wall Motor, Eurasia Motor, a renoncé pour l'instant à introduire la Peri sur le marché européen.
BMW a porté plainte en septembre devant le tribunal de Munich contre China Automobile Deutschland, importateur agréé pour l'Europe de Shuanghuan, pour faire interdire la vente du 4x4 CEO en Allemagne. BMW considère que le CEO est un plagiat d'une ancienne version de son tout-terrain X5, dont la production a été abandonnée l'an dernier. Le CEO est déjà vendu en Russie ou en Italie.
latribune.fr

Baisse des immatriculations sur véhicules neufs.

D'après un article paru dans l'usine nouvelle
les immatriculations sur véhicules neufs ont reculé de 1.5 % en Europe pour le mois de septembre, mais ont augmenté de 3.2% en France.
Parmis les contructeurs Francais, Renault et PSA voient respectivement leurs ventes de véhicules neufs baisser de 10.5 % et 4.6 % en France, en revanche leur CA s'améliore grace à la progression des ventes à l'étranger.